Réflexion No. 66: Āyat 17:82 – Le Coran, une guérison et une miséricorde

وَنُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاءٌ وَرَحْمَةٌ لِلْمُؤْمِنِينَ
Wa-nunazzilu minal-qur’āni mā huwa shifā’un waraHmatun lil-mu’minin
Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants.
(Sūratul Isrā’ No. 17, Āyat 82)

Allah Le Tout-puissant a révélé le Saint Coran comme une guérison et une miséricorde pour les croyants. Ces deux qualités du Coran montrent l’amour particulier de Dieu pour les fidèles. L’être humain tombera malade durant son séjour sur terre, aussi bien physiquement que spirituellement, et il aura besoin d’un remède. Après la guérison, une grâce spéciale et de la miséricorde seront nécessaires pour rester en bonne santé et ne pas retomber malade. Alors Allah fait descendre une pluie de sagesse sous la forme du Coran. Ses paroles vont guérir et renforcer ceux qui sont réceptifs et disposés à être naturellement humains.

La description du Coran comme cure et guérison montre que les croyants ont besoin d’un remède qui les aide à revenir à leur état pur d’origine. Il y avait la santé (vraie nature originelle de l’être humain), puis la maladie (l’âme polluée et malade) et puis de nouveau la santé (guérison par la sagesse du Coran).

Le Coran guérit les maladies du coeur. Il apaise l’agitation intérieure et les perturbations qui menacent la stabilité du coeur spirituel. Il est un médicament pour les maladies comme la jalousie, l’égoïsme, la cupidité, l’apathie, etc. Tous les ayaats ( c’est à dire signes divins) du Coran, en particulier ceux sur la grandeur d’Allah et sur la beauté de la création ainsi que les versets qui louent de nobles croyants et leurs qualités ou encore les ayaats qui relatent le grand dévouement des anciens prophètes et de leurs disciples, affectent le lecteur et pénètrent son coeur.

Amiroul Mu’minīn Imam Ali (a) parle du Coran comme un remède: Cherchez un remède par lui [le Coran] pour vos maux, et cherchez son aide dans la détresse. Il recèle la guérison des pires maux, à savoir: la mécréance et l’hypocrisie, la conduite irréfléchie et l’égarement (Nahjul Balāgha, Sermon 175).

Laissons le Coran nous guérir. Récitons-le quand les pensées négatives semblent nous submerger, quand nous nous sentons seuls et que nous avons besoin d’aide. Si nous faisons du Coran notre fidèle compagnon, nous nous retrouverons étonnamment en bonne santé dans tous les aspects. Les maladies qui nous affaiblissent seront guéries et notre santé spirituelle améliorée nous permettra de marcher fermement sur le droit chemin. Il n’y a pas de meilleur moment et de meilleure atmosphère que de réciter le Saint Coran durant le mois de Ramadan, car il a été révélé pendant ce dernier (Q 2:185) et ce mois selon le Saint Prophète(s) est le printemps du Coran.

Sources: Amīrul Mu’minīn, Nahjul Balāgha; Āyatullāh Nāsir Makārim Shirāzī (Editeur), Tafsīr-e Namūne; ‘Allāmah S M H Tabātabā’ī